GIDE ET LES RUMEURS

LES «MAINS COUPÉES»
LE «JOURNAL TRUQUÉ»

Claude Courouve

Les «mensonges conventionnels de la civilisation» ont été analysés par Nordau dans un ouvrage paru en 1886. C'est un vaste univers (mœurs, journalisme, etc.), différent toutefois de celui de la rumeur (du latin rumor, bruit qui court) ; la comparaison du traitement du terme par le Grand Robert et l'Oxford English Dictionary met clairement en évidence que seuls les Anglo-Saxons semblent sensibles au côté suspect de la rumeur. Il y a rumeurs fortes et rumeurs faibles. Rumeurs faibles, par exemple, les bruits courant sur telle ou telle personnalité. Également les fausses citations, fausses quant au texte, ou détournées quant à l'identité de l'auteur ; les manuels et dictionnaires de philosophie destinés aux élèves de Terminales n'en sont pas exempts [1} ; la philosophie est pourtant le lieu où devrait se pratiquer et s'enseigner l'esprit critique. Écoutons Gide, qui reste ici le contemporain capital : «L'on t'a dit, tu t'es laissé dire, qu'il s'agissait d'abord de croire. Il s'agit d'abord de douter [2}.»
Rumeurs fortes, les rumeurs de guerre, ou d'après-guerre, qui déchaînent les passions. Avec méfiance, Gide a rapporté celle selon laquelle les Allemands auraient coupé les mains d'enfants français au début de la guerre de 1914-1918. Quarante ans plus tard, des écrivains, tous de gauche, ont raconté qu'André Gide, pourtant connu pour sa sincérité (le prix Nobel lui fut décerné en 1947 notamment pour son «intrépide amour de la vérité»), aurait truqué son Journal 1939-1949, pour la partie relative à l'Occupation.
Gide a réagi à la première rumeur fort lucidement, comme l'on verra. L'accusation de truquage du Journal prit naissance après la mort de Gide, comme si l'esprit de rumeur (qui serait à analyser comme l'ont été l'esprit de système, l'esprit de parti et l'esprit faux, autres obstacles à la connaissance) voulait s'accorder une revanche à peu de risques. Mais l'œuvre reste, qui corrode les calomnies.

1 — LES INTROUVABLES «ENFANTS AUX MAINS COUPÉES»

Dans une lettre à R. Faurisson, le philosophe Jean Beaufret remarquait, à propos de la question des «chambres à gaz nazies» : «les introuvables "enfants aux mains coupées" dont parle Gide dans son Journal, sont dépassés [3].» Pour suivre cette première affaire, le mieux est de laisser la parole aux textes : le Journal de Gide, qui est sceptique, l'article de Richepin, qui court avec la rumeur, et la correspondance de Romain Rolland, qui résiste comme Gide : 

Selon A. Ponsonby [10], cette rumeur se répandit dans plusieurs pays d'Europe. D'après L. Klotz [11], la censure française évita in extremis à la fausse nouvelle la «une» du Figaro.
L'attitude de Gide est bien définie par cette phrase du Journal : «Quoi que ce soit qu'on me raconte, je pense toujours, irrésistiblement, que cela ne s'est pas passé comme ça [12].» La Bruyère disait déjà : «Le contraire des bruits qui courent des affaires ou des personnes, est souvent la vérité.» (Caractères, Jugements § 39.)
Cette exigence de vérification méthodique, pointilleuse, à l'œuvre dans l'affaire des «mains coupées», on la retrouve vingt ans plus tard appliquée à l'URSS pendant le voyage de 1936. Gide s'irrite de ce que les renseignements qu'il obtient «ne parviennent à la précision que dans l'erreur».

2 — A VRAI LIRE…

La deuxième rumeur est actuellement représentée par ces lignes péremptoires d'E. Marty : «Il est aujourd'hui patent que Gide, dans une certaine mesure, a truqué la part de son Journal touchant la période 1939-1942, et qu'il a gommé certaines phrases que les libérateurs et les résistants auraient sans doute peu appréciées [13].»
Patent ? Pas si sûr. Il s'agit ici d'une fusée à deux étages. Dès la Libération, Gide avait été accusé de sympathie pour la collaboration. Comme ce n'est pas le détail de l'histoire qui nous importe, mais la méthodologie des uns et des autres, voyons-la à travers les réactions de Claudine Chonez :
«André Gide vient d'être l'objet, à l'Assemblée consultative, d'une furieuse attaque de M. Giovoni […] M. Giovoni ajoute tranquillement : "Je n'ai pas lu son manuscrit". Mon Dieu, quand on ne parle de rien moins que de couper la tête aux gens, on pourrait peut-être se donner la peine de "lire le manuscrit" [14]. M. Giovoni ignorait-il, avant que M. Bonnet ne le lui ait fort justement indiqué, l'existence du "contexte", susceptible de modifier, voire de retourner complètement le sens d'une citation — le contexte toujours négligé par la mauvaise foi, toujours cher à ceux qui font effort vers la très difficile probité intellectuelle ? [15]»
Pierre Assouline a ainsi commenté les accusations portées contre Gide à la Libération : «Bientôt la rumeur se dissipe. Gide n'est pas inquiété outre mesure quand on comprend qu'il s'agit avant tout d'une ancienne vindicte communiste ; c'est particulièrement clair à la lecture de quelques lignes fielleuses d'Aragon à son endroit dans Les Lettres françaises : il ne lui a décidément pas pardonné son Retour de l' URSS … L'épuration n'est qu'un prétexte [16].»
Assez tardivement, une deuxième charge fut entreprise avec l'article d'Henri Guillemin : «A propos du Journal de Gide», paru en 1954 [17]. Cet article ayant été repris sans changement notable dans l'ouvrage de Guillemin témérairement intitulé A vrai dire (Gallimard, 1956), c'est à ce dernier texte que nous répondons ici.
Guillemin se dit choqué par sa découverte : «Quelle déconvenue, et quelle tristesse ! Quelle gêne, aussi, dorénavant, pour l'historien crédule qui s'imaginait jusqu'alors, lisant les pages intimes de Gide, pouvoir suivre, sans erreur, pas à pas, le déroulement de sa pensée ! Tout se trouve remis en question.» (p. 212.) Découverte qui se révélera être une pure fabrication mentale.

  1. P. 211 d'A vrai dire, H. Guillemin accuse Gide d'omission pour n'avoir pas signalé en préambule de l'édition du Journal 1939-1942 (Gallimard, 1946) la publication antérieure dans la N.R.F. Or, il se trouve qu'à la date du 25 novembre 1940 Gide écrivait : «J'aurais dû pour le moins dater ces Feuillets, extraits de mon Journal», ceci p. 99 de l'édition de 1946 (soit tome II, p. 63 de l'édition La Pléiade). De plus, à la date du 8 janvier 1941, p. 103 de l'édition de 1946 (soit t. II, p. 64 de La Pléiade), Gide mentionnait encore : «Ma collaboration à la revue, les Feuillets que j'y donnai».

  2. Guillemin déclare, p. 211, que les cent premières pages du volume Journal 1939-1942 avaient paru dans la N.R.F. de Drieu La Rochelle ; pour en juger, il faut se reporter au numéro 322 de la N.R.F., daté du 1er décembre 1940, et au numéro 324 du 1er février 1941. Or, il n'y a dans ces deux numéros que 20 (vingt) pages et demie de Gide : p. 76 à 86 dans le numéro 322, p. 342 à 351 dans le numéro 324. L'universitaire Max Marchand n'ayant pas pris la peine de vérifier amplifiait encore l'erreur de Guillemin («les mêmes pages»).

  3. Guillemin écrit, p. 212 : «le texte du Journal, tel que Gide l'avait publié dans cette N.R.F. soumise» ; or, ces vingt pages et demie sont intitulées «Feuillets», puis «Feuillets II», et absolument pas «Journal».

  4. Guillemin reproche, p. 212 : «modifier les dates est déjà plus coupable [que les arrangements de style]» ; au moins cette modification avait-elle été indiquée immédiatement par Gide : «J'aurais dû pour le moins dater et laisser dans leur ordre chronologique ces Feuillets, extraits de mon Journal», déclarait-il à la fin du 2ème article dans la N.R.F., p. 350.
    Tout s'explique : d'une part les Feuillets n'étaient que des extraits fragmentés du Journal. D'autre part, et c'est le point le plus important, les modifications que Guillemin situait peu avant 1946, après la défaite nazie, datent en fait de 1940 et sont constitutives de la publication d'extraits du Journal, sous forme de Feuillets. Le texte de 1946 est bien, lui, conforme au texte original, et on comprend maintenant pourquoi Gide n'avait pas cru nécessaire de signaler en préambule une publication aussi fragmentaire.

  5. P. 212-213, Guillemin commente ce qu'il déclare relever dans la N.R.F., : «Il écrivait avec dégoût [30 octobre 1939] : "Les journaux déjà contiennent assez d'aboiements patriotiques. Déjà trop nombreux sont ceux qui soufflent dans le sens du vent." Cette dernière phrase, en 1946, il préfère décidément nous la dérober.»
    Or, on peut lire, p. 15 de l'édition 1946 (soit t. II, p. 12 dans La Pléiade) : «La lecture des journaux me consterne. La guerre incline tous les esprits. Chacun souffle dans le sens du vent.» Quant à la première phrase, elle est introuvable dans les articles N.R.F. mais figure dans l'édition 1946, p. 13 (soit t. II, p. 11 dans La Pléiade). Elle n'a donc pas été «dérobée». Il paraît raisonnable de penser que Guillemin, travaillant à partir de ses notes de lecture, a inversé les datations, ou, si l'on veut, les citations.

  6. Guillemin écrit, p. 213 : «Nous lisons [p. 13 de l'édition 1946, soit t. II, p. 11 dans La Pléiade] «ce qu'il feint d'avoir écrit en 1939 : "Plus je me sens Français, plus je répugne à laisser s'incliner ma pensée…"» Or, il se trouve que cette phrase figure bel et bien dans le premier article de la N.R.F. de 1940 ; on l'y trouve page 76.

  7. Il y a eu effectivement, mais ceci est vrai tout au long du Journal, de 1889 à 1949, et donc pas seulement lors de l'Occupation, des passages réécrits ou retranchés pour des raisons diverses : souci de discrétion vis-à-vis de tiers, arrangements de style, évitement de redites, considérations de pertinence, etc. ; Gide ne s'en est jamais caché ; Guillemin a noté la modification suivante :
    — Gallimard, 1946, p. 99-100 et La Pléiade, t. II, p. 63 : «le sentiment patriotique […] s'assure et s'affermit dans la résistance [souligné par Guillemin] comme tout amour combattu. Et cette lutte de l'esprit contre la force, de l'esprit que la force ne peut soumettre, est en passe de devenir admirable.»
    N.R.F., 1er février 1941, p. 351 : «Comme tous les amours combattus, celui de la patrie se fortifie dans la gêne et le martèlement le durcit. Il n'est pas jusqu'à cette solidarité dont le sens et la conscience allaient s'évanouissant dans un éparpillement égoïste, qui ne se reforme et ne s'informe presque soudainement en présence de l'épreuve commune.»
    Et Guillemin d'exulter, p. 213 : «Habilement, tout est changé, et le mot qui compte, glissé là avec un soin furtif, vous donne tout à coup un air "résistant" à ce qui n'avait, dans la N.R.F. "allemande" de 1941 à laquelle collaborait André Gide, ni cette allure, certes, ni cette intention.»
    Ici Guillemin confond résistance et Résistance ; pourtant, lorsque Gide parle de «la lutte de l'esprit contre la force», il est difficile d'imaginer qu'il évoque la Résistance, plutôt qu'une résistance toute spirituelle. Le 19 septembre 1938, il repensait à la guerre de 1914-1918 et imaginait : «si la France, au lieu d'opposer la force à la force, n'avait opposé à l'Allemagne qu'une résistance spirituelle où elle se fût montrée invincible ?» Et, plus loin, dans le Journal, à la date du 6 juillet 1942, c'est la Foi qui est décrite comme une «façon de résistance», une façon que Gide n'approuvait pas.

*

Le fond de cette affaire, c'est que H. Guillemin voulut croire et faire croire que les vingt pages et demie de Feuillets de la N.R.F., maigre contribution de Gide à la «N.R.F. allemande» constituaient le texte authentique et complet du Journal, et que les versions publiées postérieurement étaient refondues. En réalité, à quelques variantes près, sans grande importance ici, ce sont les éditions 1946 et La Pléiade qui reproduisent les cahiers manuscrits conservés à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet ; et, au contraire, ce sont les Feuillets N.R.F. qui furent réarrangés, précisément pour leur publication sous la dénomination de Feuillets, à partir de fragments extraits du Journal. Dès lors, il devient impossible de considérer ces arrangements de 1940 comme un maquillage après coup, pour publication en 1946, d'attitudes pétainistes.
Plusieurs auteurs relayèrent Guillemin avec enthousiasme. Dès 1955, Max Marchand : «Guillemin compare les cent premières pages du Journal 1939-1942 publiées sous l'Occupation, à Paris, dans la N.R.F. de Drieu La Rochelle et les mêmes pages publiées chez Gallimard en 1946. Le texte est devenu moins "pétainiste", comment dirais-je, plus "résistant". Ainsi, il avait la coquetterie de se présenter sous le meilleur jour [18].»
Puis l'écrivain J. Follain : «mensonges patents du Journal ? […] Dans la dernière partie du Journal notamment, comme l'a montré Guillemin, il y a eu des reprises de Gide sur son texte dans lesquelles les faits eux-mêmes ont été dénaturés [19].»
Cela donnerait presque raison à Sainte-Beuve, qui écrivait : «Les hommes, en général, n'aiment pas la vérité, et les littérateurs moins que les autres [20].»

*

S'il y avait eu plus à reprocher à Gide en 1940 qu'un délit d'opinion, peut-on imaginer que Gide et le gérant de L'Arche n'aient pas été poursuivis à la Libération, que Sartre ait écrit en 1951 l'éloge qu'il en a fait ? que Bernard Frank ait, dans La Panoplie littéraire (1958), conclu à la «bonne foi» et à la «grandeur» de Gide ?
Seul à défendre Gide, dès 1954, à la parution de l'article du Journal de Genève, son ancien adversaire dans de nombreuses polémiques, l'écrivain Henri Massis, à qui apparut une partie des erreurs de Guillemin signalées plus haut. Laissons-lui cette conclusion méthodologique : «Comparer des textes ne suffit pas ; encore faut-il savoir les lire, et quant aux faits, ils sont beaucoup plus complexes que M. Guillemin l'imagine [21].»


Le dessin ci-contre [en fait, ci-après. N.D.L.R.] intitulé «Jeux de Mains…» figure dans un livre de Pierre Auclert, La Grande guerre des crayons/Les noirs dessins de la propagande en 1914-18, Robert Laffont, 1981, p. 30-31. L'auteur précise : «Dessin de Jean Cocteau qui signait Jim dans Le Mot, très beau journal du dessinateur Paul Irribe où ce petit chef-d'œuvre d'humour noir passa en double page.»


  1. Pour les lecteurs philosophes que cela pourra intéresser, en voici quelques exemples relevés dans les ouvrages Armand Colin, Nathan, Hachette (erreurs qui seront corrigées dans les éditions à venir) :
    Homo homini lupus
    , l'homme est un loup pour l'homme : cette formule de l'écrivain latin Plaute, citée par Montaigne, est attribuée à Hobbes ;
    Tabula rasa
    , expression latine, est attribuée au philosophe grec Aristote. On prétend que Locke l'a employée, alors que l'original anglais porte simplement : a white paper, une feuille blanche ;
    – des phrases des Évangiles ou d'Augustin sont attribuées à Pascal ; des phrases de Cicéron ou de Sénèque sont attribuées à Montaigne, des formules de Montaigne l'étant à Pascal ou à Descartes ;
    – la pensée d'Helvétius, «Rien de grand ne se fait sans passion », également présente chez Diderot, est attribuée à Hegel ;
    – la remarque du caractère arbitraire du signe linguistique est assignée à Saussure, alors qu'on la trouve chez Platon, Montaigne, Locke, Malebranche ;
    – une idée ancienne, explicitée par Gassendi, Leibniz et Schopenhauer, «Toute conscience est conscience d'un objet», est considérée comme originale chez Brentano, voire saluée comme une découverte de Husserl (ce que fit Sartre) ;
    – Sartre encore cite «Si Dieu n'existait pas, tout serait permis» comme étant de Dostoïevsky ; la phrase de Dostoïevsky, dans la troisième partie des Possédés, est bien différente, et se résumerait plutôt en «Si Dieu n'existe pas, je suis entièrement libre».
  2. André Gide, Journal 1889-1939, 14 décembre 1934.
  3. Annales d'Histoire Révisionniste, n° 3, automne-hiver 1987, p. 204.
  4. André Gide, Journal 1889-1939, 26 août 1914.
  5. Le Petit Journal, 13 octobre 1914 ; article repris dans Proses de guerre (août 1914-juillet 1915), Flammarion, 1915.
  6. Lettre à A. Gide, 26 octobre 1914 (dans A. Rolland, Journal des années de guerre 1914-1919, Albin Michel, 1952, p. 93).
  7. Sur la contribution graphique de Jean Cocteau au mythe des enfants aux mains coupées, voy., ci-dessous, p. 19).
  8. André Gide, Journal 1889-1939, 15 novembre 1914.
  9. Ibid., 27 décembre 1915. 
  10. Falsehood in Wartime, 1928. Une traduction de l'introduction de cet ouvrage a été publiée dans les Annales d'Histoire Révisionniste, n° 2, été 1987, p. 124-144 ; on y trouvera une des premières analyses de la désinformation.
  11. De la guerre à la paix, Payot, 1924, p. 33-34.
  12. André Gide, Journal 1939-1949, 10 octobre 1942. 
  13. E. Marty, L'Écriture du jour, Seuil 1985, p. 55.
  14. Combien approuvent aujourd'hui la suspension pour un an de l'enseignant lyonnais B. Notin sans avoir jamais jeté un œil sur son texte ? ou s'indignent contre R. Faurisson, «qui nie l'existence des camps de concentration» ! 
  15. «Faut-il fusiller Gide ?», 22 juillet 1944, publication non identifiée.
  16. P. Assouline, L'épuration des intellectuels, éd. Complexe, 1985, p. 38. L'article d'Aragon, «Retour d'André Gide» dans Les Lettres françaises du 25 novembre 1944 était une protestation contre la publication du texte de Gide «Tunis» dans les mêmes Lettres françaises six mois plus tôt.
  17. Journal de Genève, 9 janvier 1954, p. 3.
  18. M. Marchand, L'irremplaçable mari, L. Fouque (Oran), 1955, p. 195.
  19. Dans Entretiens sur André Gide, Mouton & Co., 1967, p. 198.
  20. Sainte-Beuve, Notes et pensées, ccic, 1868.
  21. «Coups de bec et bruits de plumes. André Gide et Henri Guillemin», Bulletin des lettres, n° 155, 15 février 1954.

Revue d’Histoire Révisionniste, n° 3, novembre-décembre 1990 - janvier 1991, p. 9-19


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